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Avenir de la Corse : la CA2B communique

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La Chambre d’Agriculture est prête à prendre toutes ses responsabilités,  tant au niveau des solidarités fraternelles, que dans sa participation concrète aux propositions pour l‘avenir de l’Agriculture Corse.

 

Dans ce climat sensible et ce moment charnière pour l’avenir de la Corse, la Chambre d’agriculture de Haute Corse exprime à nouveau tout son espoir et sa compassion pour cette jeunesse Corse qui ne veut pas « mourir ».

 

La Chambre d’Agriculture tient à revenir sur les évènements de ces derniers jours en Corse et sur l’annonce de la venue de Mr Gérald DARMANIN pour lancer un cycle de négociations avec les élus et l’ensemble des forces vives de l’Ile.

Tout d’abord la Chambre d’Agriculture apporte tout son soutien à ses deux employés blessés lors des affrontements de Bastia.

Par ailleurs nous réitérons notre soutien à la jeunesse Corse en revendication  pour son avenir : qui  plus qu’elle,  est légitime pour s’inquiéter du devenir de la Corse ?  Un avenir bouché par l’attitude de blocage que ce gouvernement,  peut-être plus que n’importe quel autre avant lui, a su manifester depuis cinq ans.

Cela fait cinq ans que le monde agricole partage le même constat d’absence d’écoute et de concertation envers le secteur d’activité qui représente assurement le secteur économique le plus prometteur en termes de création d’emplois et de richesses à créer dans un avenir immédiat. Nous avons mené de nombreuses études qui le démontrent.

Les négociations qui vont s’ouvrir doivent prendre la mesure de ces enjeux avec toute la sincérité et la détermination que la Corse est en droit d’attendre. Seul un « plan Marshall » peut créer les conditions de cette ambition.

La Chambre d’Agriculture de Haute Corse qui n’a eu de cesse de travailler à l’essor économique de la Corse et notamment à l’avènement d’un grand « Projet Agricole », attend la garantie du maintien et du développement des filières structurées, concomitamment au développement des filières toujours en retard comme le maraîchage, le lait, la viande, le fourrage, la céréale etc… L’agroalimentaire doit aussi faire partie de ce projet.

Au niveau institutionnel, il faut définitivement fixer les reponsabilités : 

Qui fait quoi ? 

Si le rôle de la Collectivité de Corse est bien la définition de la Politique Agricole régionale, alors par subsidiarité, l’Etat et ses services déconcentrés agricoles (DRAAF…), auront celui du contrôle de légalité.

Dès lors, les Chambres d’Agriculture devront retrouver pleinement leur rôle de proposition et de mise en œuvre de la politique agricole définie régionalement.
Parallèlement à cette clarification des compétences, les Chambres d’Agriculture participeront à l’écriture du Projet Agricole Corse avec comme porte d’entrée les thèmes transversaux qui sous tendent la réussite du Projet au-delà de la  seule « politique de filière », au nombre desquels devront être traités : 

  •   Le foncier ;  
  • Le marché ;
  • Les financements (publics et privés)
  •  Le sanitaire ; 
  •  La formation ;
  •  Le transport ;
  • L’hydraulique ;  
  • La PAC (Politique Agricole Commune) ; 
  • La céréale ;
  •  La transition écologique ;
  •  Le pastoralisme ; 
  • Les abattoirs ;    

etc…